Lectures estivales
Trois étudiants américains, une fille et deux garçons qui se rencontrent à l'université de Brown au début des années 80. Férus de littérature, de sémiologie et de spiritualité, Madeleine tombe sous le charme de Léonard, Mitchell s'éprend de Madeleine.
Madeleine se trouve au centre d'un chassé croisé amoureux, pivot du roman : élément de stabilité qui relie Léonard, brillant (et) maniaco-dépressif et Mitchell épris de spiritualité qui tente l'aventure indienne. Trois jeunes qui se trouvent à un moment charnière de leur vie et qui (s)'éprouvent aux/les différents rites de passage à l'âge adulte.
Un roman fleuve très bien construit et écrit bourré de références littéraires, musicales, cinématographiques...Génial.
Le Roman du Mariage, Jeffrey Eugenides (Virgin Suicides)
Encore une histoire de campus américain. Quatre filles très différentes, Bree, Celia, April et Sally se sont connues à l'université de Smith, haut lieu de la culture féministe. Elles s'engagent sur des voies diamétrialement opposées mais restent indéfectiblement liées, soudées à la vie à la mort. Leurs parcours individuels trouvent toujours ce point de concordance qui en appelle aux souvenirs.
Sujet éternel des destins variés et liés, et moi, toujours aussi fan!
Les Débutantes, J.Courtney Sullivan.
L'héroïne, quadra quitté par son compagnon, s'exile à Venise. C'est l'hiver et dans un paysage de carte postale pourtant vidé de ses touristes, elle côtoie les locataires d'une pension : un aristocrate russe et une jeune danseuse et son amant. Elle y rencontre également un libraire épris de livres anciens. Chacun finalement trimballe son exil et tente de panser ses plaies.
J'ai été un peu agacée par la forme maladroitement durassienne, des phrases courtes, une atmosphère un peu pesante et un style complaisant voire snobinard.
Seule Venise, Claudie Gallay