Summertime 3#15 - Délicieux aphorismes
Mes réflexions quotidiennes sont rythmées par des questionnements obsessionnels sur le changement radical de société auquel nous assistons et les transitions pour le moins brutales pour y parvenir. Je suis également viscéralement indignée par le démantèlement progressif mais efficace des idéaux sociaux largement malmenés. Mais je garde ma révolte, la camoufle entre deux belles parenthèses appelées week end, et comme les titres des journaux, je ne retiendrais que LA nouvelle, le froid glacial qui s'est abattu sur la France, comme si toutes les autres avaient été brutalement gelées par celle-ci, qui, avouons-le, est pourtant bien la seule à s'inscrire dans l'ordre des choses. Le poing caché dans la poche, je m'octroie donc une pause cocooning, à avaler des litres de thé et à déguster quelques "gaufrettes amusantes". Je vous fais partager quelques délicieux aphorismes, au sens propre comme au figuré. Je ne me lasse pas des Paris ne s'est pas fait en un jour, l'important c'est la gaufrette,l'exception qui confirme la règle, t'es libre ce soir ? ou tu prends du ventre...
Et forcément, s'est imposée comme une évidence la démarche de Ben qui, avec une désinvolture presque insolente, place au rang d'oeuvre d'art ses phrases écrites sur fond noir. La dérision est une arme efficace...
Et moi, loin d'être fan, suis néanmoins à chaque fois désarmée par les profonds questionnements qui se cachent derrière les apparences les plus farfelues et les plus simples.
C'est ma participation au Summertime de février, petit jeu, initié par Mulot Bricole qui consiste à associer une oeuvre d'art à un souvenir du week end.